Nuit d'orage.

Messages : 1 Date d'inscription : 20/03/2009

Il est plus de 23h, il fait nuit noir, et depuis environ une demi-heure, un terrible orage gronde dans le ciel. Les grondements sont forment une symphonie d'une beauté incertaine, mais aussi d'une terrible tristesse, rendant le paysage morose. Sous cette pluie abondante, un homme dans une berline, aussi noir que la nuit et aussi sobre que le paysage. Akimitsu est au volant de cette voiture, une main sur le volant, la tête posé sur le bras qui est accoudé sur le boîtier ou on met toutes sortes de CD, son téléphone... Même à 23h, la route est pleine à craquer, et les phares des automobiles éclaircissent le paysage qui est au départ noir est invisible sans lumière. Akimitsu fit un souffle d'ennui, cela faisait au moins plus de trois quart d'heure qu'il était coincé dans ces putains d'embouteillages sous cette foutue pluie. Il en avait plus que marre, il était crevé et avait passé une journée longue et chiante au boulot. Akimitsu était designer dans une entreprise de vêtements de qualités, s'adaptant à tout les styles que demandait la population Japonaise. Il s'occupait des différentes branches de la marque, qui passé du Street Wear, à une mode très classique et bourgeoise, tout en passant par la haute couture. Il comblait ses clients de nombreux produits toujours plus original et attractifs les uns que les autres. Il s'était fait un nom dans le métier, et gagner bien sa vie. Souvent en contact avec les plus grandes stars, il s'occupait des demandes importantes, même de certaines star venant de l'étranger, rien que pour lui passer une commande. Jeune homme de goût, toujours aux dernières modes, il adoptait sur lui un style tout aussi travaillé que ses créations, et portés des habits lui allant à ravir. Des costards qui lui donnait une classe innée, jusqu'aux fringues décontractant, qui mettait en valeur son physique de beau garçon. Il était grand pour un japonais, environ 1m85. Il était taillé en V, des épaules larges, et un torse fin et musclé à souhait, avec des pectoraux et des abdos musclés pile comme il faut. Il avait une forme athlétique, le savait bien et s'entretenait tout les jours, pour garder sa mine superbe. Il avait un visage craquant, des yeux d'un couleurs incroyable, marrons extrêmement clairs, avec une pointe de rouge, un nez fin et des lèvres fines qui ne sourissent jamais. Il était beau garçon, le savait, et en profité. Il y a quelques années, il avait trouvé la perle rare, une femme magnifique portant le nom de Yukio. C'était l'amour entre les deux, et cela depuis plusieurs années.

Après plus d'une heure et demi à galérer comme un fou, il arrivât enfin chez lui. Il garât sa voiture devant cette maison, il sortit sous cette trompe de pluie, et il courut au pas de la porte. Ses cheveux longs noirs s'étaient plaqués sur son visage, descendant jusqu'à son coup, faisant dégouliner des perles d'eaux qui descendaient jusqu'au bas de son dos. Il mit la clef dans la porte, ouvrit, et referma derrière lui après être entré. Il lançât sa veste sur le porte-manteau, et s'affalât sur son canapé, en soufflant un grand coup.

* Rentrer du boulot après 23h... C'est pas une vie ça. *

Admin Messages : 52 Date d'inscription : 24/02/2009

C'est triste à dire mais à chaque fois que Yukio quitté la clinique elle sentait comme un poids dans son ventre. Ce n'est pas comme ci elle allait avoir une mauvaise surprise à la maison, non, juste qu'elle n'avait pas envie de rentrer chez elle, mais de toute façon elle y était obligée. La demoiselle ce changea doucement, enfila ses escarpins noir, des Jimmy Choo que son cher mari lui avait offert par ce qu'il avait était absent pendant plusieurs jours a cause de son travail. Sa façon à lui de lui dire je m'excuse ... Ou même je t'aime ... La demoiselle était sortit de la clinique qui venait de commencer ses activités nocturnes auxquelles elle prenait rarement par. C'était rendue lentement jusqu'à sa voiture de sport puis y avait prit place. Elle avait démarrée puis avais prit la route pour chez elle et une trentaine de minutes plus tard la demoiselle était arrivait devant cette si jolie maison dans laquelle " Son Homme " avait tenu à habiter. Jolie, chaleureuse, une bâtisse agréable a la vue, un petit coin de paradis en gros. Un petit coin d'enfer surtout. Cela faisait bien longtemps que Yukio n'éprouvait plus grand chose pour cet homme qui vivait pourtant avec elle. Leur relation était devenu sans réel attrait et c'est d'ailleurs pour cela qu'elle était aller trouver tout ce dont elle avait besoin dans les bras du frère de celui ci. Mais il ne fallait pas croire qu'elle ne trouvait pas cela mal, oh si, c'était très très mal. Quant cette histoire avait commençait elle n'arrivait même plus à ce regarder dans un miroir mais cela était passé, et elle avait fini par ce déculpabiliser avec des phrases comme celles-ci : " Il ne s'occupe même pas de toi ! Tu es plus(+) un trophée qu'autre chose ! Il doit avoir des maitresses sur tout les continents ! " La demoiselle pénétra sa clé dans la serrure d'un geste extrêmement lent, la tourna de la même façon puis poussa la porte et fit un premier pas dans le vestibule. Sur le coup elle ne c'était même pas demandé si son mari était rentrait ou non, la réponse était évidente. Comme a son habitude il devait être ailleurs que chez lui. La demoiselle passa sa main dans ses cheveux mouillée. Retira son manteau et ses escarpins qu'elle laissa près de l'entrée, elle n'avait pas la tête a faire la maniaque. Sa robe fendue noir était complètement trempée et elle aussi d'ailleurs. La demoiselle avança alors dans la maison jusqu'au salon, c'est alors que son regard ce posa sur Akimi' affalé sur le canapé. Aucun son ne sortit de sa bouche, elle n'avait pas vraiment envie de lui parler de toute façon. Tout ce qu'elle trouva a faire c'est aller chercher une bouteille de vin et ce servir un verre.