Entre deux dossiers... [Yukio]

Messages : 4 Date d'inscription : 18/03/2009

Cette journée était atrocement monotone à mes yeux. Je m'étais levé de bon matin, accueilli par un petit déjeuner amoureusement préparé par mon épouse, comme à l'accoutumé. Je l'avais remercié d'un sourire poli et soit disant aimant. A vrai dire, cela faisait quelques temps que je feignais mes émotions en sa compagnie. Je l'appréciais suffisament pour ne pas lui montrer le monstre de luxure que j'étais. J'avalai mon déjeuner et me rendis alors pour le bureau. Une fois de plus, j'allais devoir me charger de demande d'emploi et de l'admission de nouveaux patients au sein de mon hôpital. Certes, cela n'était pas difficile, juste habituel et, voilà où se trouvait le problème, depuis mon réveil, tout me semblait atrocement habituel et puis, j'avais envie de LA voir ! Oui, ELLE avec qui ce n'était jamais habituel, celle avec qui je me sentais bien, libre. Celle avec qui je pouvais être moi-même sans devoir jouer, ni tricher. Celle que j'aimais...?

Je savais qu'à cette heure-ci de la matinée, elle était en train de s'occuper de l'accueil. Dés lors, avec un petit sourire dissimulant bon nombre d'envie, je quittai mon bureau et descendit au rez-de-chaussée. Je croisai plusieurs de mes infirmières qui me regardèrent en souriant, tantôt de manière simple et polie, tantôt, de manière lubrique et charmante. Je dois bien avouer que l'effet que j'avais sur elles me plaisait assez mais aucun effet dans ce monde ne valait celui que j'avais sur mon assistante, sur la chef d'infirmière, sur ELLE : Yukio.

Près d'une porte, je la remarqua, la tête plongée dans un dossier en train de discuter de manière délicieuse avec l'une de nos nombreuses infirmières. Une infirmière qui me vit alors. Je lui fis signe du doigt de ne rien dire et de disparaître aussi rapidement que possible. Elle sembla remercier mon assistante et disparu alors aussitôt. Un moment parfait pour moi agir puisque j'arrivai derrière ma Yukio tout en poussant la porte à côté de laquelle nous nous trouvions. Et, bam ! En une seconde, nous passions de la lumière à l'obscurité, du couloir aux escaliers menant au sous-sol, un escalier dans lequel je viens coincé ma Yukio contre le mur en posant mes mains sur ses hanches et en venant l'embrasser très langoureusement, sans qu'elle n'eut le temps de dire mot.

"Hum... Tu me manquais..."

Lui murmurais-je alors.

Admin Messages : 52 Date d'inscription : 24/02/2009

Les journées de Yukio étaient toutes aussi banales les unes que les autres. Remplir des dossiers, aider de nouvelles recrues, accueillir les patients les plus importantes : Des gens souvent désagréables qui finissaient toujours par la tripoter mais passons ... Yu' avait autre chose en tête depuis un petit moment, une chose qui faisait qu'elle avait TOUT sauf envie de ce plaindre de quoi que ce soit. Enfaite, elle n'avait plus rien envie de faire. La demoiselle était TRISTE ... Triste ? Yukio ? Yukio cette femme sans cœur qui aurait était jusqu'à tuer quiconque aurait ralentit son ascension dans la clinique ? Mais oui, elle était bien triste et pour une raison plutôt facile à comprendre. La jeune femme était de plus en plus jalouse, jalouse de la femme de l'homme QU'ELLE aimait et elle ne pouvait plus supporter de sentir l'odeur de cette ______ sur SON homme. Yu' était donc triste, mais la tristesse chez elle se manifesté souvent par de la violence et le directeur n'allait pas tarder à y gouter ...

" Je te manquais ? Tu avais pourtant ta merveilleuse femme pour te tenir compagnie ... "

C'est vrai que Yukio n'avait jamais vraiment envisagée une relation sérieuse avec cet homme auquel elle tenait pourtant beaucoup, tout simplement par ce qu'elle savait qu'il ne quitterait jamais sa femme, cela ferait la une des journaux de la région et la clinique perdrait son statut de MONDE PARFAIT dirigé par un HOMME PARFAIT. Et de toute façon, Yu' savait que si il avait tellement besoin d'elle, c'était surtout pour débanalisé ses tristes journées au coté d'une femme trop parfaite. Elle le repoussa alors violemment l'air en colère voir plus.

Messages : 4 Date d'inscription : 18/03/2009

Avais-je besoin de réellement débanalisé mon existence en compagnie de Yu'? Ne couchais-je avec elle que pour le plaisir de connaître des relations un peu plus passionnées et, de temps à autres, quelque peu violentes ? Au début, oui, ce n'était que cela, pas la peine de le nier mais, avec le temps, les sentiments que j'avais pour Yukio avaient énormément grandi et j'en devenais littéralement amoureux. Si tout était plus simple, si je n'avais pas ma réputation et, surtout, si je n'avais pas cet hôpital à devoir tenir sous une bonne image... Si seulement si...

Elle me repoussa, après une réplique pour le moins cinglante qui ne me fit pas plaisir. Devais-je lui en vouloir ? Oui et non. Non car je voyais bien à quel point elle m'aimait de plus en plus et à quel point elle était jalouse de mon mariage. J'en étais touché ! Mais, oui, d'un autre côté, j'avais de quoi être en colère et, ce, je ne tardais pas à le lui expliquer. Revenant près d'elle, je saisis ses poignets fermement que je vins plaquer contre le mur, au dessus de sa tête.

"Que devrais-je dire de mon beau-frère? Ce si doux mari avec lequel tu passes la majorité de tes nuits, hum?"

Je la regardais, tant avec envie qu'avec fermeté clairement marqué sur mon visage.

"Pourtant, dans l'obscurité de ce royaume charnel, tu ne veux plus ressentir cette jalousie..."

Je continuai de la dirgier par l'intermédiaire de mes mains. Je la retournai pour coller son dos contre mon torse. L'une de mes mains se mit à caresser le bas ventre de la seule et unique femme que j'aimais réellement, l'autre, elle, venant déjà prendre possession de sa poitrine.

"Sois à moi, autant que je suis à toi ma Yukio..."

Lui murmurais-je en plus de cela tout en venant léché le lobe de son oreille.

Admin Messages : 52 Date d'inscription : 24/02/2009

Il était extrêmement facile pour Yukio de deviner les gestes du directeur. Elle le connaissait beaucoup trop bien pour ne pas être capable d'anticiper ses mouvements. Pourtant, malgré le fait qu'elle savait qu'il ne la laisserait pas s'en tirer de cette façon et qu'il risqué de faire en sorte de la bloquer qu'importe la manière, la demoiselle ce laissa faire. Certainement par ce qu'elle était trop lasse ou trop en colère pour faire quoi que ce soit de réfléchie. L'homme la saisie par les poignets et la plaqua entre autre contre le mur telle une prisonnière. Le directeur avait de nombreuses fois joué au jeu de l'homme dominant et Yukio aimait être soumise, certainement par ce qu'elle avait l'habitude de dominer tout et tout le monde. N'empêche, la jeune femme avait toujours était une addict des relation un peu violentes, qui pouvait à la fois lui faire du mal mais débouché sur deux fois plus de plaisir. Cela avait un petit coté étrange voir presque effrayant mais elle était comme ça et n'était pas du genre à cacher ses penchants pour ce genre de choses. Les paroles qui sortirent de la bouche de son supérieur lui donnait seulement des envies de ... Meurtres. Si elle en avait eu l'occasion Yukio aurait fait ce qu'elle savait faire de mieux : Une scène dramatique et violente. Pour commencer, l'infirmière aurait jeté tout ce qu'elle aurait trouvé sur le directeur, lui aurait tapé dessus puis ce serait certainement enfui. L'homme la retourna face au mur, elle ce voyait encore plus prisonnière qu'il y a quelques secondes et avait toujours envie de le frapper.

" Mon mari, monsieur, me satisfait je pense bien plus que vous ne pourrez jamais le faire... Je n'appartiens qu'à lui ... "

Yukio savait toutes les choses que Choji' n'aimait pas ... Pour commencer il y avait : Perdre de l'argent, la mauvaise publicité mais surtout être comparé a son frère et surtout ce sentir inférieur à lui. Yu' sentit alors l'une des mains du directeur parcourir sa poitrine. Il était assez doux pour le moment mais elle savait parfaitement que la tournure que prenait leur conversation allait finir par mal tourner surtout pour elle ...

» Moment au 2e Etage [ Privé Yukio ]
» Entre Ciel et Terre [libre]